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lundi 10 février 2014

CHRONIQUE SUPERFICIELLE

Il y a des films qui nous font rêver ou réfléchir à tout instant, d'autres dans l'esprit reste superficiels, à quoi cela joue.

J'étais à peu près sûr que nous avions mangé notre pain blanc en Janvier, et jusqu'à Cannes, je pense qu'on est pas beaucoup d'espoir, mais sait-on jamais (Le Wes Anderson par exemple)

Le premier film de la semaine est "La Reine des Neiges" de Chris Buck et Jennifer Lee, produit par les Studios Disney et cela se voit tout au long du film, ou on sent quand même le futur merchandising.

La Reine des Neiges reste pour autant le grand favori dans deux catégories habituelles aux Oscars (Film d'animation et chansons).

Adapté d'un conte d'Andersen, raconte l'histoire de deux soeurs au pays du froid, ou l'une va allez à la recherche de sa soeur, qui a plongé le royaume dans un froid éternel.

C'est du Disney classique dans la lignée de Cendrillon et la Belle au bois dormant, avec bon sentiment et chansons adaptées.

Moi cela ma laissez froid (ah ah) , et je viens de m'apercevoir à 57 ans, que je n'étais pas une petite fille, et que les histoires de princesse c'était plus pour moi.

Par contre avant le film, on a vu un court-métrage signé John Lassiter patron de Disney et ex Pixar, qui mélange film ancien de Disney et nouveauté technique, sur Mickey, Minnie et Pat Hibulaire et ma fiancée Clarabelle, qui techniquement est une petite merveille.

Note : 12.40

                                                                                                                                                                                    Diana" de Olivier Hirschbiegel, avec Naomi Watts, Naveen Andrew et Douglas Hodge.
Autre film superficiel, et dans toute sa grandeur, et qu'on veut appeler Biopic, je ne vois pas où pour "

Le film ne raconte que les derniers mois de Diana et son amour passionnel pour le chirurgien Hasnat Kahn qui veut fuir les sunlights et son amour médiatique pour Dody Al Fayed.

Donc le Biopic je ne sais pas ou on l'a vu, de plus on ne voit pas ses enfants, pas le palais et ses habitants, cela n'a aucun intérêt et donc superficiel comme cette vie de princesse futile, ou on nettoie des champs de mines avant de belles photos.

Et puis pourquoi allez chercher Naomi Watts (New-Zélandaise) pour jouez une anglaise, qui ont des physiques très particulier.

Note : 10.30

Mea-Culpa de Fred Cayavé avec Vincent Lindon et Gilles Lellouche.

Dans "Pour elle" Vincent Lindon faisait la gueule, avait des problèmes de famille et sortait les flingues, dans "A bout portant" faisait la gueule, avait des problèmes de famille et sortait les flingues, et gros changement dans le 3ème, Gilles Lellouche et Vincent Lindon font la gueule, ont des problèmes de familles et sortent les flingues.

On me dit aisément, que c'est du niveau des films américains d'actions, mais ce n'est pas une qualité en soi, car ce type de film d'actions, ou la vengeance est mère de sûreté, n'est pas  non plus du grand cinéma, car même si le film se laisse voir, il est peu fainéant au niveau du scénario déjà vu et revu.

L'histoire est celle de 2 copains ex-flics pour l'un qui vont devoir affronter une bande de méchants des pays de l'est, dont le fils de l'un a été témoin d'un meurtre (classique vous dis-je). Seul suspens le titre du film "Mea-Culpa" dont aucune image du film n'est justifiée est donnée comme réponse à la fin du film, mais sans étonnement.

Le public ne s'y trompe pas ne délivrant pas un accueil triomphale à cet opus, de faire toujours la même chose, malgré la qualité du réalisateur et des acteurs, dont Vincent Lindon président à vie du Festival de Deauville.

Pour les amateurs du genre.

Note : 13.10


Pour finir, celui pour qui tout Hollywood se mets à genoux devant lui, en l'occurrence David O'Russel pour son "Américan Bluff" avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Amy Adams, Christian Bale, Robert de Niro, Jérémie Renner et Samir Tagmaoui.

Je n'ai jamais compris cet engouement pour ce réalisateur, qui est d'un profond ennui, il n'y qu'à voir Hapiness Thérapy, ou "J'adore Huckabee".

Contre toute attente, il a obtenu 10 nominations aux Oscars, et pour la 2ème année consécutive obtient une nomination dans chacune des catégories principales dont acteur.

Ici nous avons à faire, à une petite bande d'escrocs (un escroc reste un escroc) qui va s'associer avec le fisc pour faire inculpés des politiciens de tout genre, y compris le maire de la ville.

C'est filmé au plus près des acteurs, on y verrait presque le poil dans le nez de Cooper, ou entre les seins de Jennifer Lawrence, et de plus le film est très très bavard, cela restant un film d'escroc.

D'ailleurs Louis Malle voulait adapter ce fait-divers réel avec Dan Ayckrood et John Belushi, qui est tombé à l'eau à la mort de ce dernier, Louis Malle à d'ailleurs fait "Atlantic City" pour ceux qui on vu le film c'est drôle.

Christian Bale à pris 18 Kg pour le film en avalant Jared Leto, mais c'est fait une hernie, tellement il était gros, il n'a rien de sexy, ni Bradley Cooper avec ses bouclettes.

Il y a des fulgurances intéressantes dans le film (la scène avec De Niro ou Jennifer chantant du Beatles), mais cela papote beaucoup et trop répétitif.

Bien sur on s'amusera des décors, des costumes et des effets capillaires des acteurs, mais heureusement le talent des acteurs est intacte, une mention à Amy Adams.

Note : 14.80

Pour finir, je n'ai pas vu le nouveau film de Nicole Garcia (Un beau dimanche) son cinéma m'ennuie, mais elle met en scène le fils de Jean Rochefort (Pierre) et le sien par la même ............. ah le salaud.

LES SORTIES DE LA SEMAINE















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