Pages

mardi 30 mai 2017

UNE SERIE SUR LE SIDA EN PREPARATION SUR LA GUERRE DES LABORATOIRES

Alors que 120 battements par minute, long métrage centré sur l'action des militants d'Act-Up, vient d'être primé au Festival de Cannes, une série internationale sur le sida est actuellement en développement. Intitulé AIDS, ce thriller médical, produit par Mayane Films et Federation Entertainment, est créé par George Benayoun (Les Roseaux sauvages, L’Appartement) et Franck Nouchi, médecin et journaliste au Monde. Un montage financier est en cours avec un gros partenaire américain, la distribution à l'international étant assurée par Federation Entertainment.
L'action du thriller médical AIDS se déroule au tout début des années 80, alors que le sida commence à faire ses premiers ravages. Deux équipes de chercheurs français et américains sont engagées dans une extraordinaire course de vitesse. Il s'agit de découvrir, si possible en un temps record, l'agent responsable de la maladie dans l’espoir de sauver un maximum de vies humaines. Dans un premier temps, les deux institutions auxquelles appartiennent ces chercheurs, l’Institut Pasteur (Paris) et le National Cancer Institute (Besthesda), semblent vouloir collaborer. Mais très vite, rien ne va plus. D'abord larvé, le conflit qui oppose les patrons des deux équipes, le très charismatique Robert Gallo et le très discret Luc Montagnier, devient public. La querelle scientifique se transforme en affaire d'Etat. 
Coups fourrés, spoliations, mensonges, trahisons, mais aussi créativité, obstination, résilience : AIDS met en scène l’aventure scientifique et humaine qui se cache derrière l’une des plus importantes découvertes du siècle dernier. Un thriller sur fond de sexe, d’argent, de morale, de survie et - omniprésente - de mort.
Se basant sur des faits réels, la série met en scène des personnalités du monde médical et scientifique qui ont joué un rôle déterminant dans l’identification du virus, dans la mise au point des tests de dépistage et dans la recherche pharmaceutique. Sans oublier les militants associatifs et les patients dont le courage et la ténacité jouèrent un rôle considérable dans toute cette histoire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire