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lundi 28 août 2017

DES MARCHES DU FESTIVAL DE CANNES AU BARREAU DE LA PRISON

C'est une histoire comme il en existe peu dans le cercle restreint des acteurs. Panya Yimumphai, que l'on avait vu monter les marches du Festival de Cannes en mai dernier, le visage couvert de tatouages, reconnaissable entre mille, est aujourd'hui derrière les barreaux. Le comédien, qui avait suscité un certain engouement de la part de la critique pour son rôle de gangster dans un film français se déroulant dans une prison en Thaïlande (Une prière avant l'aube, du réalisateur Jean-Stéphane Sauvaire), a été condamné mercredi 23 août à trois ans de prison ferme par un tribunal de Bangkok.


Plus connu sous son nom de l'époque où il appartenait à un gang, Keng Laiprang (Keng Camouflage) a été conduit en prison sitôt l'annonce faite de sa condamnation pour possession de drogue. L'affaire remontait à 2008, où il avait été découvert en possession, en prison, de méthamphétamines. Si l'acteur a reconnu les faits, sa famille va faire appel et compte rappeler à la justice que l'ex-gangster est devenu un acteur acclamé.

L'homme était même une star en Thaïlande. Plus de 2 millions d'internautes suivent ses aventures sur Facebook, de ses publicités à succès jusqu'à Cannes et ce film où il tient le rôle d'un bandit. Une partition sur mesure pour celui qui avait passé huit ans en prison pour vol et tentative de meurtre (peine qu'il a purgée jusqu'en 2011).

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