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mardi 8 août 2017

TOUT LE MONDE S'AIME JAMES BOND vs UN COFFRET VIDEO vs MARY JOHNSON

Il y a des moments où on se dit que toutes les étoiles s'alignent pour nous mener une vie impossible. Et ce moment, la franchise James Bond est en train de le subir de plein fouet.
Car oui, un grand point d'interrogation plane toujours sur l'avenir cinématographique de 007, qui ne s'est pas remis du départ de Sam Mendes et de l'indécision de Daniel Craig (qui devrait néanmoins revenir pour une ultime aventure). Et si l'on nous dit que tout va bien, que ça avance à son rythme et qu'on peut espérer un nouveau film pour novembre 2019, on préfère faire comme si cela n'existait pas avant une confirmation officielle. Parce qu'on n'aime pas être déçus.
Mais quitte à avoir la chkoumoune, autant l'avoir à fond n'est-ce pas et que manquait-il à James Bond pour qu'il passe un été de rêve ? Un bon gros procès dans sa gueule. C'est en effet ce que vient d'annoncer le Hollywood Reporter en expliquant l'action en justice qui est en cours concernant le fameux coffert du 50ème anniversaire.
Le problème est tout bête : pour les 50 de la franchise, en 2012, la MGM et la Fox avaient sorti un prestigieux coffret anniversaire contenant tous les films de la saga avec un emplacement de libre pour y insérer Skyfall une fois qu'il serait disponible en vidéo. Sauf qu'il manquait quand même deux titres : le premier Casino Royale de 1967 et le dissident Jamais plus jamais. Et donc, les détenteurs des droits de la franchise ne sont pas contents parce que du coup, la collection n'est pas complète, même si Casino Royale n'est pas considéré comme canon, Jamais plus jamais encore moins d'ailleurs, puisqu'il avait été produit par un studio concurrent, était un remake d'Opération Tonnerre et avait déjà soulevé une petite polémique au moment de sa sortie en 1983. Et tout commence avec une cliente, Mary Johnson qui s'est sentie flouée en achetant son coffret et a donc décidé de porter plainte contre MGM.
L'affaire pourrait en rester là, sauf que le juge en charge de l'affaire estime que du coup la publicité du coffret est mensongère puisque le box n'inclut pas TOUS les films James Bond :
"La Cour estime que l'interprétation de l'expression "Tous les films" ainsi que ce qui fait d'un film un James Bond reste à décider. Au regard de la loi, ces termes sont bidons. Le consommateur ne sait ainsi pas quels films sont inclus dans le coffret et lesquels sont exclus. Cela pourrait donc être considéré comme un acte trompeur."
On sera toujours admiratifs vis-à-vis de la facilité qu'ont les américains de compliquer le moindre problème et de porter plainte contre à peu près tout ce qui existe. Et comme ça ne suffisait pas, le site Amazon est également ramené dans l'histoire, parce que Mary Johnson a acheté son coffret sur Amazon et qu'il n'y avait aucune obligation contractuelle entre le vendeur et l'éditeur quant à la façon de faire la publicité du produit. On vit quand même dans un monde extraordinaire. Si, si...

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