Synopsis : Jeanne Deber, dite "La Mante", célèbre tueuse en série qui a terrorisé la France il y a plus de 20 ans, est contrainte par la police de sortir de l’isolement pour traquer son copycat. Elle accepte de collaborer à une seule condition : n’avoir qu’un seul interlocuteur, Damien Carrot, son fils, devenu flic pour racheter les crimes de sa mère, et qui refuse tout contact avec elle depuis son arrestation.
La Mante est la série de TF1 pour attirer la ménagère de
moins de 50 ans, alors que c'est celle de plus de 50 ans qui doit être devant
son téléviseur, car oui la série sent la naphtaline, non pas parce qu’elle se
passe par période dans le passé des protagonistes, mais parce que ce type de
série on n'en fait plus et heureusement.
Il est certain que Jean et Demaison ont trop regardé le film
Seven, voulant faire de sensationnel sur les crimes du copy cat ou pour chaque
épisode nos valeureux flics ont un coupable différent, mais pas le bon, il faut
bien tenir le rythme pendant 6 épisodes.
Car ici on a du lourd, une sérial killer en prison on peut
penser à vie, mais pas ici car par un miracle scénaristique, on l'a fait sortir
de prison (prison dorée par ailleurs) pour le besoin de l'enquête (cela doit
faire rire nos juges) et cette gentille mante (Carole Bouquet) loin d'être une
religieuse arrive à s'évader aussi facilement qu'on sort de ses toilettes le
matin (oups on n'a rien vu).
Mais au grand hasard, l'enquêteur des meurtres du copy cat
n'est autre que le fils (Fred Testot) de la "Mante" traumatisé dans
son enfance par l'incarcération de sa mère, on y ajoutera le père (Jacques
Weber) qui a des choses à cachés, on se dit quand même que l'herbe est bien
douce dans certaines écritures de scénarios.
On peut facilement que le Copy cat est un proche de tout ce
beau monde voire le fils lui-même par filiation criminel (Tel mère, Tel Fils),
mais je suppute, il reste deux épisodes.
Un mauvais point pour les dialogues lus sans conviction par
tous les acteurs, de Carole Bouquet , ou le réalisateur joue sur sa froideur
légendaire et le pauvre mais sympathique pour autant Fred Testot, qui semble
être perdu dans cette enquête, si c'est lui le coupable cela change tout.
Malgré tout le ton de chaque acteur sonne faux , à part le
toujours génial Robin Stévenin, un vrai second rôle de qualité comme son papa.
Bon, on va espérer que cette histoire se finira au sixième
épisode, car par trop envie que la mante se jette à l'eau.
NOTE : 7.30
FICHE TECHNIQUE
Création : Alice Chegaray-Breugnot, Grégoire Demaison, Nicolas Jean et Laurent Vivier.
Réalisation : Alexandre Laurent
Musique : François Lietout
Photographie : Jean-Philippe Gosselin
Production : Anthony Lancret et Pierre Laugier
Producteurs Exécutif : Patrice Onfrai pour TF1 Production
DISTRIBUTION
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